On a tous nos habitudes, nos manies, nos moments de réconfort. Pouvoir le vivre entre quatre murs devrait être accessible à tous. Et si on y travaillait, ensemble ?
Pénurie de logements, crise des surdoses et flambée du coût de la vie : cette tempête parfaite a rapidement plongé de nombreuses personnes dans une grande précarité.
Même s’ils perdent leur logis, les gens aiment leur quartier et apprécient recevoir des services dans un coin de la ville qu'ils connaissent et dans lequel ils se sentent en confiance.
Se confier à un ami, se reposer, exprimer ses émotions, manger, recevoir des soins… Accompagner les gens vers l’adoption d’habitudes de vies plus saines et sécuritaires, c'est ce que rend possible chaque jour le personnel des ressources en itinérance dans votre quartier.
« J'ai travaillé toute ma vie, mais ma pension ne suffit plus avec des loyers aussi élevés. »
- Louise
« Mon équipe voit une grande augmentation des jeunes adultes qui vivent leur premier épisode psychotique. Le manque de soutien en santé mentale et la pénurie de logements les mènent à la rue. »
- Amanda, intervenante en itinérance
« Entre payer la désintox et payer mon loyer, j'ai dû choisir. »
- Nick
« Le problème avec l'itinérance, c'est qu'on ne pense jamais que ça peut nous arriver. Puis, quand ça nous frappe, on pense pouvoir s'en sortir. Mais on ne sait plus comment. »
- Djamila
« Bâtir la première relation, c'est le plus difficile. C'est aussi ça le rôle des ressources, parce que lorsqu'ils commencent à établir des relations, ça les mène à s'impliquer davantage dans leur communauté. »
- Jonathan, intervenant en itinérance
« C'est pu comme avant. Tous les intervenants peuvent te le dire : le portrait change, on a de plus en plus de personnes âgées, de femmes… Et c'est sûr que les personnes racisées, LGBTQ et autochtones sont surreprésentées. »
- JP, intervenant en itinérance
L'arrivée de ressources pour les personnes en situation d’itinérance dans ton quartier peut soulever questions et préoccupations. Mais chaque ajout de ressources permet de diminuer la pression. Pour mieux connaître tes nouveaux voisins, voici des réponses aux questions fréquentes :
Il est normal d'avoir des interrogations et des préoccupations. Quand on ne sait pas quoi faire ou comment réagir, heureusement plusieurs ressources sont disponibles :
Nombreuses sont les personnes en situation d'itinérance qui, laissées à elles-mêmes, ont connu beaucoup de rejets. Sourire, saluer, comme tu le fais pour un voisin ou un commerçant du quartier, c'est un premier geste qui permet de montrer à la personne qu'elle n'est pas invisible, qu’elle compte.
Chacun peut donner temps ou argent à un organisme de son quartier, ou encore s’impliquer dans sa communauté. La cohabitation et la recherche de solution, c'est l'affaire de tous. Et si on y travaillait, ensemble?